Auto-destrusction
--> --> Angélique, partie II
On est devenu comme cul et chemise. Elle séchait les cours pour venir me voir sans que Xavier lui fasse une de ces crises. C'était ma ptite boule et j'étais son lapin.
meilleure amie.
Pas que ce soit mon genre, ni même que je m'attendais à quoi que ce soit entre elle et moi mais cette fille c'était énormément pour moi. Elle avait cette espèce de domination, d'autorité que jamais personne n'avait réussit à avoir sur moi. J'étais un peu comme dépendant, vide sans elle et tout sourire en sa présence.
Angélique savait qu'elle était belle, elle savait qu'elle me plaisait et elle savait ce qu'elle voulait. Moi je ne voulais rien, juste passer du temps avec elle, fumer une clop, une bière à la main à l'écouter parler des répercutions que peut avoir un chewing gum collé à terre sur la population de la planète! Tout un débat. Ma ptite boule...
Mars 2003, Je sèche mon cours de philo, je me libère à 15h00 elle me rejoint au skate park accompagnée de notre amie commune Marie.J
On parle, elle sourit, on parle, je souris. On se retrouve à courir au dessous de la rampe agressés par des grêlons. Elle a enlevé ma casquette à décidé que les cheveux mouillés ça m'allait bien, a prit mon visage dans ses mains délicates et m'a embrassé. L'endroit était miteux, les grêlons et le froids continués leur assaut, décidés à me pourrir ce moment (peut être qu'ils voulaient juste me prévenir) mais moi j'étais là, et le reste n'avait pas vraiment d'importance.
S'en ai suivit toute sorte de promesses "Demain, je lui dis tout, c'est toi que je veux", "J'ai pas su comment lui dire, il se met à pleurer dès qu'il voit où je veux en venir", "Yugo, je suis désolé mais c'est pas le moment pour lui". J'encaissais en fermant ma gueule, j'espérais comme un gamin qu'un jour l'ANGElique plaquerais tout pour moi.
Elle avait tellement de pouvoir sur moi qu'elle arrivait à me faire culpabiliser de parler à des filles alors qu'elle sortait avec un autre mec. On appelle ça l'art du langage y parait...
La vérité c'est qu'elle était devenu mon univers et que je n'étais qu'un pion dans le sien qu'elle magnait à sa guise. Elle savait que j'étais fou d'elle et qu'elle largue Xavier ou non, je serais toujours la pour elle. Je devais accepter la tête baisser les yeux dans la casquette pour ne pas devoir supporter leurs câlins, là, devant moi.
L'entendre lui dire je t'aime et me rappeler qu'un heure avant, ce je t'aime était à moi. Tout ça n'était pas moi, ça ne me ressemblait pas j'ai mit du temps à comprendre qui j'étais, pourquoi cette différence, à accepter et être fière de la marge entre moi et la plus part des gens. Elle était en train de m'enfermer dans son jeu. De me détruire avec mon consentement.
Je suis devenu une âme errante n'attendant que son coup de fil pour ramper jusqu'à elle. J'écoutais crépuscule en hésitant entre l'absinthe ou les anti depresseurs de ma mère. Et je ne pouvais pas m'empêcher de coir que tout finirai bientôt. Sale gosse!
Les moments passés avec elle ne me donnait pas la force de tout plaquer.
Juin 2003, la petite boule au sourire qui fait fondre m'appelle, -rejoins moi à la rampe-. J'obéis, bien sagement. Mais elle n'étais pas seule, comme à son habitude, il était là, nos potes aussi. Comme ci elle m'avait appelé pour pouvoir se satisfaire de sa réussite en ce qui concerne ma destruction intérieur, pour elle.
Elle me faisait son sourire, celui qui avait tout déclencher entre elle et moi, ce sourire qui aurait du faner avant de naître. Je me suis levé, je l'ai regardé avec mes yeux cernés de shooté de la veuille, mes joues creusé par les prises de têtes et les nuits blanches qu'elle avait provoqué. "C'est finit, je ne joue plus". Je suis partie.
Elle a essayé de revenir, je ne l'aimais pas, j'avais bâti des murs autour de notre histoire comme pour l'idéaliser et en faire un film dans ma tête mais tout ça n'était pas moi. Angélique reste une erreur qui a bouffé 3 mois de ma vie et a remit en cause pas mal de mes convictions.
J'étais passionnément amoureux mais je ne l'aimais pas.
Pourtant penser à elle ou la croiser me donne le sentiment qu'un acide brûlant traverse mes veines. Certaines cicatrices sont faite pour durer.
Yugo
Ecrit par yugo, le Lundi 28 Juin 2004, 15:14 dans la rubrique "Premiers Pas".
Commentaires
Eline
28-06-04 à 15:23
Je n'ai pas grand chose à dire, et pourtant je ne peux pas passer par ici sans laissé une trace, un mot...
A travers les mots, je trouve que tu fais très bien ressentir ce que tu as vécu...
Malgré ça, j'avoue que j'ai un peu de mal à me dire qu'une fille puisse jouer autant avec quelqu'un...
Toutes les cicatrices finissent par se refermer... mais il faut juste du temps... plus ou moins selon les situations...
Mais c'est vrai qu'il reste toujours une trace...
Eline
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Re:
yugo
28-06-04 à 15:51
Merci de prendre le temps de répondre. J'écris comme je pense, pas envie de me mentir sur ce que j'ai ressenti, c'est ce qui a du m'aider à faire passer correctement ce qui a pu se passer dans ma tête. Le pire c'est que je ne sais même pas si elle est consciente de ce qu'elle a pu faire de moi... La cicatrice est fermée, mais la leçon est comprise! bisous
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yayounette
28-06-04 à 15:38
Je trouve que tu as bien su retranscrire tes sentiments, je me suis retrouvée en eux, car j'ai aussi vécu ce que tu décris. Tu as bien fait de t'éloigner car tu n'aurais fait qu'approfondir ta plaie si tu étais resté. Tu as peut être l'impression que ca ne finira jamais, mais crois moi, le temps passe et on oublie, mais jamais complètement c'est vrai.
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Re:
yugo
28-06-04 à 15:46
Ne t'inquiète pas j'ai depuis longtemps dépassé tout ça. Elle fait partie d'un passé qui ne me suit plus.
J'espère que tu n'es pas sortie trop bléssé de ton histoire...
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Re: Re:
medusa
28-06-04 à 19:08
Ce que j'ai vécu, en inversant masculin et feminin.C'est troublant, et ça fait ressurgir en moi des souvenirs noirs et blessant.j'aime pas ces situation.Elles sont rabaissantes une fois qu'on ouvre les yeux.
pleins de bisous.
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Re: Re: Re:
yugo
28-06-04 à 19:20
C'est un peu pour toi que j'ai fait renaître tout ça, pièce par pièce dans ma tête. Parce que je ne sais que trop bien ce que tu vis et que je veux te prouver qu'on peut s'en relever. Je te le dis franchement j'ai l'impréssion que tu te trompes avec lui et je crois qu'au fond de toi tu le sais très bien, je n'ai rien a t'apprendre. Trouve la force. Bisous (pourquoi tu viens pô sur msn ma tite demoiselle?? ze suis triste)
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Re: Re: Re: Re:
medusa
28-06-04 à 21:23
voui, je sais bien que je me trompe, disons alors que j'en profite le plus possible tant que j'en ai l'occasion.
Je ne me prend plus la tête ect...enfin, j'essaye, masi je vois bien que j'ai évolué dans ma façon d'être avec lui.j'ai guéris, je me suis suis relevée plus forte.
Comme toi apparament.
:)
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