Ambivalence de sentiment
--> --> désillusion
ambivalence de sentiment.
Il y a un problème avec les autres, la plus part d'entre eux ont apprit à grandir pour le monde et pas par le monde. Il ont sacrifié leur personnalité, leur essence, ils ont laissé le monde prendre le contrôle de leur esprit fragile.
Il y a de ces gens qui ne vivent que pour le regard des autres, quand ils font le moindre geste il le calcul pour ne pas être ridicule, pour plaire, pour être aimé.
Toutes ces conneries, tous ces sacrifices ne sont là que pour une seule faiblesse humaine, la peur de la solitude.
Je pense que l'expression qui pourrai résonner n'importe qu'elle personne reste "Il vaut mieux être seul que mal accompagné". Si on pouvait comprendre ça, si on pouvait vivre en fonction d'elle, on vivrait enfin vraiment.
Se cacher derrière des rêves, des peurs, des envies qui restent inavouables dans un monde où même être unique nous est interdit.
Je pense être mal placer pour critiquer cet état d'esprit. Je dois être moi même en faire partie, d'ailleurs personne ne peut réellement se vanter d'en être exclue. J'espère juste me rapprocher le plus possible de ce que je suis vraiment et j'attends de ceux qui m'entoure qu'il fasse le même effort pour l'être aussi.
Angélique est une des filles les plus fausses que je n'ai jamais rencontré. Lorsque que je la regarde interagir avec tous ces pantins qui inondent sa vie. Ces pseudo amis, sa pseudo famille, ses pseudo amants.
Je la haie pour ça.
Quant on se retrouve dans la noirceur de la nuit, dans la chaleur de nos corps elle arrive enfin à être entièrement vrai, comme ci elle s'était cachée derrière un mur toute sa vie et qu'entre mes bras elle le faisait tomber. Un concentré de vérité effrayante dans un corps d'une exquise perfection.
Je l'aime pour ça.
Perdu entre la haine et l'amour, je cherche désespérément le mode d'emploi de ce que je ressens de peur de prendre, encore une fois, l'issue de secours.
Hugo
Ecrit par evan, le Dimanche 14 Novembre 2004, 17:12 dans la rubrique "Premiers Pas".
Commentaires
Majandra
14-11-04 à 17:45
"Se cacher derrière des rêves, des peurs, des envies qui restent inavouables dans un monde où même être unique nous est interdit."
T'as raison... Mais je me soigne et je crois que je sais rester moi-même... J'espère que tu vas bien... Ne te fais pas avoir Hugo, te fais pas avoir...
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Re:
evan
14-11-04 à 18:00
Ne t'en fais pas pour moi ma belle, ne t'en fais pas pour moi
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Dana
15-11-04 à 21:35
VIS... juste ça... c'est si simple à dire... mais si compliqué à faire...
Vis...tente tant bien que mal de vivre...sans penser à demain, parce que tu en oublierais aujourd'hui...
J'éspère que ces quelques mots t'éclaireront ne serait-ce qu'un peu...
...Je t'embrasse... :)
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Re:
evan
21-11-04 à 12:05
j'ai plutôt tendance à penser à hier dans mon cas...
Ce qui en faite reviens au même, je stagne...
merci
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Re: Re:
Dana
22-11-04 à 21:57
:)... tiens... on se ressemble...
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Songe
18-11-04 à 20:26
Bonsoir ex-Yugo et actuellement Evan,
Je suis passé lire plusieurs de tes derniers textes que je trouve émouvants et empreint de sensibilité et de bon-sens, tantôt durs et francs, tantôt attentifs et attentionnés. A plusieurs reprises j'ai été tenté d'y répondre et après avoir lu tes derniers écrits sur ta relation avec Angélique, j'ai eu envie de répondre à celui-ci.
Tu dis très justement qu'aujourd'hui beaucoup ne savent assumer, vivre la solitude et qu'ils sont prêts à toutes les compromissions de leur individualité, de leur identité pour ne pas devoir en subir les âffres. Mais il y a une autre peur qui terrorise et qui pousse à la compromission, une compromission plus sournoise, l'anésthésie de la sensibilité, c'est la peur de souffrir. Je dis ça parce que j'ai lu tes mots concernant Angélique, ceux que tu as eu dans ton dernier texte et ceux que tu as dans celui-ci et, pour en avoir lu avant, je pense que tu es quelqu'un d'aimant mais ayant besoin de la certitude d'être aimé (comme l'essentiel des êtres humains me diras-tu) sous peine de souffrir comme tu as pu souffrir auparavant.
On dit souvent que la haine est le pendant de l'amour, c'est souvent toute la charge de souffrance dont on responsabilise l'autre, tout l'amour dont on a été et dont est frustré et qu'on reproche à l'autre je crois.
Si souffrir rend intègre, si ça révèle la sensibilité, alors il faut l'assumer je pense, parce que se réfugier dans l'insensibilité, dans le pragmatisme, dans la réduction de l'autre rend toujours un peu étranger à soi-même : plus l'autre est objet, moins on se sent humain et plus on reproche à l'autre de nous rendre inhumain je crois ...
Tu la dis fausse mais si tu ne lui montres pas non plus la vérité tu es aussi faux qu'elle non ? C'est en étant honnête qu'on fait ressortir l'honnêteté des autres et inversement, l'hypocrisie nourrit l'hypocrisie, la haine la haine et au final chacun détruit l'autre et se détruit. On ne tombe pas la carapace comme le vêtement, c'est parfois long et douloureux, l'amour n'a jamais été décrit comme simple et je trouve qu'aujourd'hui on persévère bien peu dans ses sentiments ... l'amour doit accepter l'autre comme un tout et l'aider à changer ce qui peut l'être, tolérer ce qui ne le peut.
Ce n'est que mon avis et j'espère que de l'avoir donné ne te brusquera pas mais j'aime la sincérité de tes textes et j'avais envie de répondre ...
Bien à toi
Songe
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Re:
evan
19-11-04 à 19:36
très touché de te voir poser tes mots ici et très heureux de voir que je suis plus ou moins bien cerner.
C'est bizarre parce que justement j'ai fais ce que tu me proposes de faire...
Ce week end j'ai tout dit à Angélique, j'ai été très sincère avec elle même si elle ne m'avait pas demandé tout ça. Je lui ai dit pourquoi on avançait pas et pourquoi je gardais cette distance entre elle et moi.
Elle est tombé de haut, pour elle son attitude se résumer à "être aimer de tous" et elle s'est rendu compte que c'était cette même attitude qui nous empêchait de nous rapprocher. Je pense qu'elle a plus ou moins réalisé que jouer les pantins ne rimait à rien.
Mais quand on a été quelqu'un (même s'il n'est pas nous) depuis si longtemps, devoir se résigner à l'oublier et accepter d'être nous, vraiment nous, avec tous les défauts et la sensibilité que ça implique, je comprend que ça lui soit difficile.
Je ne fais plus de pas vers elle, je ne la brusque plus, je sors en quelques sortes de sa vie pour la laisser prendre une décision seule.
Sortir de sa bulle, accepter ce qu'elle est et commencer quelque chose sur des bases plus vrais, plus saines avec moi.
Ou continuer de n'être que ce qu'elle voudrait être, continuer à recevoir et à donner de l'amour faux et oublier qu'on a pu exister...
C'est peut être égoïste, mais de mon côté je pense avoir fait tout ce dont j'étais capable, je ne sais pas encore si ça a suffit.
Cette décision elle doit la prendre pour elle et pas pour moi, c'est ce qui m'oblige à rester si loin, si peu accessible avec elle.
Merci encore d'avoir si bien lu en moi...
Evan
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Re: Re:
Songe
21-11-04 à 10:51
Tu es sage Hugo, c'est vrai que le plus juste et respectueux me semble de dévoiler ce qu'on a sur le coeur et d'ensuite de laisser à l'autre la liberté d'y répondre comme il le souhaite. Si un jeu s'instaure ce sera alors en toute conscience respective et non pas au détriment de l'un et celui qui en souffrira ne sera que celui qui se ment effrontément; contre le mensonge volontaire on ne peut rien sinon le laisser se conforter puisque c'est ce qu'il préfère (à l'autre de subir les conséquences de son choix, il ne pourra pas dire qu'il ne savait pas).
Je suis heureux d'avoir pu lire en toi et j'aurais plaisir à le refaire à l'avenir ...
Bien à toi
Songe
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